Les données indispensables du projet d’école
Le projet d’école repose sur une auto-analyse des besoins. Celle-ci est garante de l’autonomie et de la confiance donnée à chaque école. Elle vise à mettre en avant son identité et à justifier les choix. Elle se base sur le recueil et l’analyse de données et d’indicateurs. Certaines données relatives au contexte local semblent indispensables à prendre en compte dans l’auto-analyse des besoins :
– Catégories SocioProfessionnelles (CSP) des familles ;
– Indice de Position Sociale moyen.
Indicateurs sociaux-économiques commune de Palaiseau (Insee)
En 2017, c’est 53,2% des habitants de la commune de Palaiseau qui possèdent un diplôme de l’enseignement supérieur.
Source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/2011101?geo=COM-91477#chiffre-cle-4
Indicateurs du ministère de l’Éducation Nationale
L’origine sociale des élèves est le plus souvent appréhendée par la Profession et Catégorie Sociale (PCS) de leurs parents. Le ministère de l’Éducation Nationale utilise régulièrement, pour des raisons pratiques, un regroupement des PCS en quatre catégories, décrites brièvement ici :
– favorisée A : cadres et assimilés, chefs d’entreprise, professeurs des écoles et assimilés ;
– favorisée B : professions intermédiaires ;
– moyenne : employés, agriculteurs, artisans, commerçants ;
– défavorisée : ouvriers, inactifs.
La PCS des parents est certainement la variable la plus utilisée dans le champ des études sur les inégalités sociales à l’école, mais elle peut montrer certaines limites à remplir son rôle de repérage central des disparités de réussite scolaire. Ces limites ont motivé la construction d’un nouvel indice dérivée de la PCS : l‘Indice de Position Sociale des élèves (IPS).
Cet indice a pour vocation de synthétiser davantage de dimensions (sociales, économiques, culturelles). En second lieu, le profil social d’ensembles plus larges que le simple individu se laisse difficilement appréhender à l’aide de la nomenclature des groupes socioprofessionnels. Une mesure quantitative permet de passer plus facilement du niveau de l’élève à celui de la classe ou de l’établissement scolaire. En outre, il peut donner une mesure plus fiable et plus robuste de la mixité sociale dans les établissements.
En synthèse :
- La valeur de cet indice pour un établissement permet de savoir si les élèves sont en moyenne issus d’un milieu social plus ou moins favorable aux apprentissages.
- La dispersion (ou écart-type) de l’indice de position sociale (IPS) au sein des établissements permet d’évaluer la mixité sociale des élèves accueillis.
Par exemple, il devient aisé de comparer l’IPS et l’écart-type des collèges Joseph Bara, César Franck et Charles Péguy de la ville de Palaiseau :
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